https://www.youtube.com/watch?v=9tbKnioALwA
Après notre présentation de la collection OPI Peru Automne-Hiver 2018, las Sirenas Incaicas vous présentent la toute nouvelle collection OPI Mexico City Printemps -Été 2020! Si la saga sur le Pérou a constitué pour nous une occasion rêvée de vous présenter ce pays qu’on connaît et qu’on a tant aimé lors de nos voyages à travers les différentes nuances de la collection, nous souhaitons vous dire quelques mots sur OPI Mexico!
Derrière cette démarche originale, nous ne cherchons pas à faire une simple pub pour cette marque de vernis internationale même si nous aimons leurs produits et surtout la recherche esthétique mise au point pour chacune des collections, avec un gros coup de cœur pour celles du Pérou et du Mexique. Si vous avez pris le temps de lire notre Carnet de voyages OPI Peru, vous comprendrez rapidement qu’il s’agit pour nous de s’amuser autour des couleurs pour vous évoquer l’Amérique Latine sur un ton léger et joyeux, enjoué et attrayant. Nous ne pourrons pas effectuer le même “travail” du Pérou à Mexico étant donné que nous ne sommes encore jamais allées au Mexique et c’est bien là, le prochain voyage prévu…On vous dit pourquoi!
#1 Mexico City Movemint
#2 Verde nice to meet you
#3 Dont tell a Sol
#4 Suzi s slinging a mezcal
#5 Mural Mural on the Wall
#6 Coraling your spirit animal
#7 My chihuahua doesn’t bite anymore
#8 Viva OPI
#9 Telenovela Me about
#10 Mi Casa es Blue Casa
#11 Mariachi makes my day
#12 Hue is the artist
Les teintes colorées et vives, tantôt flashy, tantôt pastel évoquent un Mexique chamarré et multi facettes que nous rêvons à présent de découvrir. Nous en profiterons pour vous renvoyer à plusieurs articles déjà présents sur le blog et qui vous donneront une idée de nos centres d’intérêt concernant ce pays: http://sirenas-incaicas.fr/index.php/2020/01/04/miss-pandora-ou-notre-ode-a-la-mode/http://sirenas-incaicas.fr/index.php/2020/01/04/exposition-mexique-1900-1950-diego-rivera-frida-kahlo-jose-clemente-orozco-et-les-avants-gardes-grand-palais-paris/http://sirenas-incaicas.fr/index.php/2020/01/04/exposition-frida-kahlo-diego-rivera-lart-fusion-musee-de-lorangerie-paris/
Ce que nous aimons également dans les collections OPI et en particulier dans celles du Pérou et cette toute nouvelle gamme inspirée de la capitale mexicaine, c’est les noms choisis pour les vernis! A chaque fois, une couleur est associée avec un élément, un micro univers qui renvoie à un des aspects de cette culture et ça, ça nous plaît!
#Mexico City Movemint est une teinte verte très claire, comme mentholée qui renvoie à la fraîcheur qu’on apprécie dans les pays chauds et également à cette fraîcheur d’une ville toujours en mouvement, qui bouge, ne s’arrête jamais!
#Verde nice to meet you est un vert- bleu turquoise plus profond, aquatique et peut être une référence aux magnifiques cenotes mexicains : une sorte de piscine naturelle délimitée comme un puits à la surface de la mer et d’un camaïeu de bleus-verts des plus spectaculaires. Ce phénomène naturel était hautement considéré aux époques pré-hispaniques car les Mayas et leurs ancêtres les voyaient comme une passerelle entre le monde et l’inframonde donc un moyen de communiquer avec le divin en procédant à des offrandes à Xibalba…
#Dont tell a Sol ou un hommage au soleil bien sûr avec ce jaune éclatant et là aussi, une référence ancienne car le soleil était vénéré et constituait même la plus grande divinité du monde spirituel méso-américain. C’est toujours en plein soleil et pour lui qu’avaient lieu les sacrifices (humains ou d’animaux)… mais le jaune de ce vernis est teinté d’optimisme et de chaleur également caractéristiques de la culture mexicaine.
# Suzi s slinging a mezcal Le mezcal est une boisson typique et qu’on ne peut vraisemblablement trouver qu’au Mexique (plus de nos jours…) mais c’est une recette élaborée avec de l’agave: une plante grasse également typique. Ici, la couleur est un jaune un peu pâle et légèrement doré qui renvoie aussi à l’imaginaire de toute la culture culinaire mexicaine… Du mezcal à la saveur à la fois salée et sucrée aux tacos en passant par les quesadillas, tortillas,guacamole, fajitas, tamales et autres mets à base de maïs, avocat, etc. c’est tout un carnaval gustatif qui défile et fait du Mexique un pays haut en couleurs et en piquant car souvent épicés, les plats mexicains sont toutefois encore mal connus chez nous où on peut les associer à de vulgaires “tex-mex” tandis que la cuisine recèle de plats nourrissants mais aussi savoureux et goûteux.
#Mural Mural on the Wall où Mexico City, la ville où les murs parlent! Bien avant le “Street art”, au XXème siècle, le Mexique subit un véritable tournant dans son histoire et son identité culturelle. Ainsi, les peintres tels que Diego Rivera pour ne citer que le plus célèbre, ont entrepris des peintures sur les édifices importants de la capitale et ce sont de magnifiques chefs-d’œuvre monumentaux qui font de Mexico, une ville d’art pour tous. Cette teinte orange brique n’est pas sans rappeler #My solar clock is ticking de OPI Peru où nous avions également établi un parallélisme avec les murs de Santa Catalina. L’empreinte du soleil se reflétant sur les murs…
#Coraling your spirit animal est un magnifique corail très doux, pastel qui met de la douceur là où on ne l’attend pas, sur quelques roses (comme dans la petite vidéo OPI Mexico : lien au tout début de notre article), et cela peut rappeler à quel point ce pays est rattaché aux fleurs de toutes les couleurs et très importantes dans différentes cérémonies et il y a même des marchés qui leur sont dédiés…
# My chihuahua doesn’t bite anymore Comment ne pas rire en lisant ce nom-là! “Mon chihuahua ne mord plus”. Et oui, comme vous le savez ou non, le chihuahua, cet adorable et plus petit chien du monde (20 centimètres au garrot) vient du Mexique. Bien que passionnée et amoureuse des animaux et de cette race en particulier et encore plus de ma chihuahua, je ne vais pas vous retracer l’histoire de ce canidé (ça serait trop long mais passionnant, croyez-moi!) mais c’est un drôle de pied-de-nez au préjugé qui consiste à voir dans le chihuahua, un chien hargneux et détestable! C’est tout l’inverse et là, je n’en démordrai pas si je puis dire! 🙂 Étant l’heureuse maîtresse de Tehuana, à la robe sable et aussi gentille que le velours est doux, d’ailleurs ce n’est pas pour rien que je lui ai donné ce nom : c’était l’année des L mais n’ayant pas l’inspiration, j’ai choisi la robe traditionnelle que Frida Kahlo portait (et c’était la tenue préférée de son époux Diego Rivera), Tehuana (costume ethnique provenant de l’isthme de Tehuantepec)…
# Viva OPI que dire si ce n’est que dans chaque collection, le rouge est un incontournable et qu’il est très réussi. Viva Opi rappelle aussi les ongles de ladite Frida en question, qui quoique intellectuelle ne négligeait pas son “look” travaillé et ethnique mais en phase avec son temps : dans les années 30 jusqu’à 50 où le vernis à ongles commençait à être de rigueur pour toute femme du monde, comme le symbole inéluctable du glamour, de la féminité exacerbée et affirmée.
#Telenovela Me about, un rose bonbon pétillant et subtilement irisé de mauve dont le nom peut nous faire sourire en précisant que le Mexique a encore influencé notre monde occidental à sa sauce avec la “télénovela” ou feuilleton à l’eau de rose justement qui traite d’amour, gloire et beauté sur fond d’hacienda de riches propriétaires et de héros aux noms latinos Ricardo, Anita, Juanito… avec une intrigue dramatique des plus ridicules mais tellement “mexicano”. Ici, petite dédicace à notre tante adorée Dolorès qui en est friande! Et on peut aussi y voir le clip d’une chanteuse Thalia avec son (unique) tube Amor a la mexicana https://www.youtube.com/watch?v=QLooZ4GC0WU faisant écho à Madonna avec La Isla Bonita, un de ses titres “latinos”…
#Mi Casa es Blue Casa est une référence à la Maison Bleue de Coyoacan où vécut Frida Kahlo. Nous évoquons cet endroit dans notre article cité plus haut sur l’expo Frida-Diego, l’art en fusion”: ” Comme une épitaphe inscrite sur un fond bleu qui rappelle sans équivoque la fameuse « Maison bleue de Coyoacan » au Mexique, où vécut le couple quelques décennies ensemble, la scénographie de l’exposition tente habilement de nous plonger dans cet univers aussi familier que dépaysant !” Un bleu profond, opaque à la fois lieu de vie de l’artiste et maintenant musée à visiter que nous ne manquerons pas d’honorer lors d’un pèlerinage prochain…
#Mariachi makes my day Ici, nous pouvons aussi voir un pendant à #Dont toot my flute où le mauve lilas de la musique andine laisse place dans cette nouvelle collection à un violet intense et plutôt foncé qui rappelle que les “mariachi” sont les musiciens typiques du Mexique, avec leurs différents instruments dont les maracas (finalement moins présents que la guitare sèche ou la trompette…) et leurs grands sombreros ornementés.
# Hue is the artist Enfin la toute dernière nuance est un blanc immaculé qui vient encore apporter de la fraîcheur et de la pureté à cette collection colorée et qui laisse “carte blanche” pour écrire d’autres pages sur le Mexique et ses trésors…