“Sirenas incaicas” est une aventure qui commence à partir d’une histoire unique et double: c’est un blog tenu par ma sœur jumelle et moi. Avec ce dessin et ce nom codifiés comme une énigme, on peut bien sûr se demander: que va-t-on trouver dans ce blog mystérieux?
Sirenas incaicas est un blog de Mode mais il se veut différent: vous ne trouverez pas de tutos beauté, ni de listes de produits “must have” shopping ou cosmétiques, ni de diy “do it yourself” ou autres colifichets hyper branchés! Étonnants pour un blog de mode, n’est-ce pas?
Mais vous trouverez, à l’image du titre de notre blog, de l’inspiration, de la création, de l’évasion, du rêve, de la magie… En effet; ce blog est né d’une idée, celle de faire partager non pas ce qu’on met comme crème sur la face le matin mais une réelle invitation au voyage, un voyage qui se fait par le biais de la mode dans tout ce qu’elle offre de liberté et d’imagination.
L’idée, c’est de dénicher les plus belles pépites en matière de création, pour la plupart artisanales, à travers l’univers foisonnant de l’Amérique latine;
En clair, telles des sirènes exploratrices à contre-courant nous nous mettons à l’affût pour vous faire partager nos coups de cœur en prêt-à-porter (vêtements, chaussures), maroquinerie, bijoux et accessoires.
L’histoire:
Portraits de la créatrice: Olyanna Rubio Lopez
C’est dans ma 26 année que l’idée de faire ce blog a vu le jour. Je m’appelle Olyanna, je suis française d’origine espagnole et portugaise, vivant en Ile-de-France depuis toujours. Après de passionnantes études en Histoire de l’Art à la Sorbonne-Paris IV où je m’étais spécialisée sur l’art latino-américain du XXe siècle (Mémoire sur le peintre Mexicain Diego Rivera en master 1 et Mémoire sur un thème bien précis en master 2: “Le Pavillon du Pérou à l’Exposition Internationale de Paris en 1937”), j’ai arpenté presque tous les musées parisiens et fréquenté d’innombrables expositions ainsi que des galeries, événements divers et variés au sein de la capitale comme le Salon Mac Paris où je jouais le jeu de Critique d’Art pour un concours organisé par le magazine Artension… entre autres. C’est grâce à mes choix de mémoires, mes envies que j’ai voulu me lancer sur le marché du travail avec un objectif de garder un lien avec le monde de l’Art tout en étant ouverte d’esprit…
C’est là que je fais la jonction entre moi et la collaboratrice de ce blog, ma moitié: Kyralina! Passionnées conjointement par l’Amérique latine grâce à notre père (qui nous emmena à l’âge de sept ans à une petite exposition sur Che Guevara que nous n’oublierons jamais), nous avons dès lors nourri nos rêves de livres, récits, images en construisant des maquettes de la Cordillère des Andes à l’école primaire et en rencontrant les danseurs exubérants du Brésil quand nous allions au carnaval!
Portrait de la collaboratrice: Kyralina Rubio Lopez
Bref, Kyralina à quant à elle, fait une classe prépa, puis elle a choisi l’Université en poursuivant des études de Langue et Civilisation Étrangères d’Espagnol à la Sorbonne- Paris III. Son premier mémoire portait sur le poète Argentin Juan Gelman et le second, qui a contribué à nous emmener au Pérou sur César Vallejo- ce Baudelaire des Andes, du petit village de Santiago de Chuco… Notre voyage d’études au Pérou, de janvier à avril 2014 a concrétisé notre plus cher rêve d’enfance: se trouver au sommet du Machu Picchu (la “Vieille montagne”) mais a aussi couronné nos personnalités à la fois similaires et distinctes par l’envie de continuer à rêver…
Sirenas incaicas n’est autre que nos deux âmes matérialisées par un “tatouage-totem” pourrait-on dire, que nous avons fait ma sœur et moi, dans les derniers jours avant notre retour du Pérou en France. Inspirée par l’artiste de mon mémoire (sur le Pavillon du Pérou), Elena Izcue, qui d’ailleurs- aussi incroyable que cela puisse paraître- avait aussi une sœur jumelle! Victoria. L’idée de ce tatouage s’est présentée à nous comme une évidence!Fascinées, émerveillées par cette culture que nous découvrions vraiment et aussi proches de la réalité dans notre “vida latina”, nous avons eu envie (en hommage à notre mère cette fois) de garder une trace indélébile de notre périple péruvien à jamais gravé dans nos cœurs. Symbolique du tatoo-totem, le nom “Sirenas incaicas” renvoie alors aux notions suivantes, à lire comme suit:
“Sirenas” pour : la féminité, la magie, le mystère, la mode, l’originalité et notre gémellité…
“Incaicas” pour : non pas l’appartenance à l’ethnie et l’empire Inca mais cette “indianité” qui a aussi caractérisé le travail des sœurs Izcue dans les arts éducatifs et décoratifs, par corrélation: le Pérou, l’histoire de l’art et l’archéologie.
Nous souhaitons que ce blog soit comme le trait-d’union qui relie la Culture à la Mode en passant par l’Amérique latine.
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES GUY LANDRY