#7 Machu Peach-U

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Un nude très naturel rappelant quelque peu la teinte de la pêche pour vous parler d’un des plus beaux sites au monde, Machu- Picchu, au cœur de la Vallée Sacrée. C’était notre rêve d’enfance depuis nos maquettes en feutrine datant du CM2 jusqu’aux études supérieures et nous y sommes arrivées, un jour de mars 2014 avec notre amie et sœur de cœur, Monica.

Cette visite fut épique. D’abord, nous avions réussi à prendre le premier car à 6h30 depuis Aguas Calientes, cette jolie bourgade perdue dans le vert de la végétation, dans les flots de l’Amazonas… et en route pour l’aventure! Un premier obstacle sur le chemin, il y a eu un éboulement et une pierre bloque le passage: nous avons bien cru que notre rêve s’arrêterait là mais les conducteurs sont sortis de leurs cars et camions et ont déblayé la route avec une efficacité admirable. C’est nimbé de mystère que nous découvrons la citadelle perdue des Incas, nichée à plus de 2400 mètres d’altitude: les nuages auréolent le paysage d’un brouillard qui nous fascine.

Voir le site à cette heure-là, au petit matin, a réellement été magique. Nous avons exploré les alentours, en faisant le choix de ne pas suivre la visite guidée qui nous était proposée, car nous voulions nous imprégner pleinement du lieu et de ses vibrations. Et nous nous sommes lancées dans l’ascension du Huayna Picchu, (Machu Picchu veut dire “vielle montagne” en quechua, Huayna est la “jeune”), ce fut un vrai défi physique car les marches étaient impressionnantes et inégales et la montée rude.

En arrivant au sommet, la pluie a commencé à tomber à verse, ce qui ne nous a pas permis de profiter de la vue (imprenable, lorsque les conditions climatiques sont bonnes), mais la joie était là, pleine et sincère, mêlée à un sentiment de fierté et d’accomplissement, d’être là, au sommet d’un rêve…
Si la montée a été sportive, la descente a été assez tortueuse aussi car notre amie Monica a été prise d’une crise de vertige assez forte, et avec la pluie en trombe, ce n’était pas facile, mais nous avons pu nous arrêter à de multiples reprises et contempler le paysage qui s’offrait à nous: l’immense fleuve Urubamba (“le serpent de la plaine”) serpentant entre les montagnes verdoyantes, les orchidées sauvages aux pétales rose et d’un orangé qui n’est pas sans rappeler “Machu Peach-U”…


J’ai (Olyanna) eu la chance de pouvoir y retourner une seconde fois avec mon Dimitri, en octobre 2018 (juste lorsque la Campagne OPI Pérou est sortie!) et ça a également été un très grand moment. Cette fois, nous avons pris l’alternative “low-cost” en prenant un mini bus depuis Cuzco qui a sillonné la route durant six heures environ et nous a laissé entrevoir bidonvilles, espaces immenses et quelques chevaux sauvages ici et là, quelques troupeaux de lamas… Puis, nous sommes arrivés à Hydroélectrica où il a fallu marcher deux heures pour arriver à Aguas Calientes une nouvelle fois, sous la pluie encore, dans une nature à la fois hostile et si généreuse (nous avons certainement aperçu un agouti (sorte de gros rongeur des bois) et un puma! nous n’en aurons jamais le cœur net mais c’était sensationnel). Avec Dimitri, nous n’avons pas gravi le Huayna Picchu mais la marche d’Hydroélectrica à Aguas Calientes sans savoir où nous allions dormir le soir-même valait son pesant d’or!


Revoir les couleurs allant des camaïeux de beiges les plus clairs aux bruns foncé en ayant la chance d’observer des oiseaux rares pour se rendre au Machu Picchu était merveilleux et redonne une énergie extraordinaire dont on ne se lasse pas.


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