Johanna Ortiz ou la fine fleur de la Mode à la colombienne

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A l’heure où H&M se met à la salsa colombienne en accueillant sa deuxième partie de la collection printemps-été Johanna Ortiz, las Sirenas Incaïcas vous proposent un article inédit pour aller à la découverte de cette créatrice au talent immense et sans frontière… Pour cela, nous vous invitons d’ores et déjà à lire cette petite interview très bien menée : https://www2.hm.com/fr_fr/life/culture/hm-inside/johanna-ortiz-x-h-m-designer-collaboration-2020.html 

Nota Bene : on retrouve notre chère Juana Burga (mannequin de la Campagne OPI Peru 2018) sur les photos de la nouvelle collection H&M x Ortiz!

En effet, comment faire l’impasse sur un style que nous aimons autant et qui nous correspond à deux cent pour cent: d’ailleurs si nous avions eu la chance d’être “couturières” à l’égal des grand(e)s de la Mode, nous serions Johanna Ortiz!!!

Des robes et des volants, des couleurs et des imprimés pour nous faire virevolter en toute liberté: voilà une des définitions possibles du style Ortiz. Elle s’inspire de la Colombie et de ses paysages sans doute à couper le souffle, chamarrée de couleurs et de saveurs, bigarrée de gens et d’humeurs… Sans connaître ce si beau pays (pour l’instant :)), ses créations nous évoquent un univers que nous connaissons bien et dans lequel nous avons eu la chance d’évoluer il y a quelques années… Celui du flamenco! Une fois dit, le parallélisme est frappant. Ses grands pans de tissus colorés souvent fleuris et ces volants extravagants ne sont pas sans rappeler les robes de ferias des Sévillanes pendant la Semaine Sainte en Andalousie mais avec ce je-ne-sais-quoi d’exotisme propre à la créatrice et à ses origines sud-américaines.

La grande Ortiz nous propose alors une collection inédite en partenariat avec l’enseigne H&M comme elle l’a déjà fait précédemment pour les fêtes de fin d’année 2019-2020.

Le pari d’unir une mode de haute volée à une portée accessible est tenu! Et c’est aussi cela qui est fascinant chez la créatrice colombienne, d’une simplicité déconcertante, qui plus est, dans les milieux souvent guindés de la haute couture ou du prêt-à-porter haut de gamme, et d’une chaleur typiquement latine dans laquelle nous, Sirenas incaicas, nous retrouvons comme des poissons (ou plutôt des sirènes) dans l’eau!

“J’aime le fait de pouvoir mettre un peu de la Colombie dans mes créations et d’atteindre un nouveau public de femmes” dixit Ortiz, et en effet, par sa vision artistique, elle fait un sort aux carcans de la mode et ne crée que des pièces qu’elle se verrait elle-même porter: alliant ainsi une allure naturellement décontractée (ses robes sont souvent présentées sur des mannequins qui vont nu-pieds) et un sens de l’élégance très distingué par ses formes recherchées, ses graphismes exotiques et son “maximalisme intemporel”, elle veut offrir une garde-robe à toutes les morphologies féminines!

Johanna Ortiz Resort 2019

Sa démarche est alors comparable à celle d’une véritable artiste, qui compose sa palette et pour qui les couleurs sont une passion. Elle peint ainsi une variété de pièces, dans lesquelles, comme dans une galerie d’œuvres d’art, on se plaît à admirer le personnage que l’on devient tout en restant soi-même, à l’image d’une Carmen pleine d’atours au charme indémodable.


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